13Vous qui étiez morts en raison de vos fautes et de l’incirconcision de votre corps, il vous a rendus à la vie avec lui. Il nous a pardonné toutes nos fautes, 14il a effacé l’acte rédigé contre nous qui nous condamnait par ses prescriptions, et il l’a annulé en le clouant à la croix. 15Il a ainsi dépouillé les dominations et les autorités et les a données publiquement en spectacle en triomphant d’elles par la croix.
Colossiens 2.13–15
Comment Paul peut-il dire que nous sommes déjà ressuscités alors que nous ne sommes pas encore morts ? (Je présume que je m’adresse aux vivants.) La réponse est l’union avec Christ. Parce que Christ s’est uni aux siens de sorte qu’il est la tête et nous sommes le corps1, ce qu’il fait ne concerne pas seulement lui-même, mais nous sommes impliqués aussi. Par cette union, nos péchés sont devenus, en quelque mesure, ses péchés, et de la même manière quand il est mort, nous sommes tous morts avec lui.
Et donc, si Christ est ressuscité, nous aussi sommes ressuscités, et nous avons vaincu la mort. C’est vrai que nous ne sommes pas encore arrivés à vivre pleinement cette victoire sur la mort, mais l’essentiel est déjà accompli, et le reste suivra nécessairement. La mort qui planait au dessus de nous a fait déjà son pire, nous enveloppant dans l’obscurité du tombeau de notre sauveur. Mais lui a cassé les liens glacés par le pouvoir de sa vie indestructible et nous nous trouvons maintenant dehors dans la lumière brillante du dimanche matin.
Le Seigneur est vivant … et nous avec lui !
Colossiens 1.18, Éphésiens 5.23.